L'art martial japonais dispose d'une popularité grandissante, comparable à celle du taekwondo, de la boxe thaï, ou encore du kung-fu.
Les arts martiaux japonais, sont un moyen d'attaque et de défense. Ils transmettent une valeur culturelle, spirituelle, physique. L'art du combat japonais est associé à trois termes : le bugei (l'art martial), le budo (la voie de la guerre), le bujutusu (les techniques de guerre).
Au pays du soleil levant, l'apprentissage des techniques de combat discipline l’esprit. Cet article te permettra d'en apprendre plus sur les arts martiaux de la culture nippone, tu découvriras :
- L’histoire des arts martiaux japonais
- Le sport national et sacré du Japon : le sumo
- Le père fondateur des arts martiaux : le jujitsu
- Les différents arts martiaux japonais
Chaque discipline représente une « voie », et tu recherches peut être la tienne. Alors, partons à sa découverte...
L’histoire des arts martiaux japonais : un mythe ou une réalité ?
Par définition, l'art martial japonais est une discipline d’origine asiatique dont l’objectif n'est pas de vaincre à tout prix son adversaire. Au contraire, c'est une épreuve sportive qui nous apprend la maitrise de soi (exception faite, de certains sports de combat). D’après un mythe, un moine indien nommé Bodhidharma fut à l’origine des arts martiaux. Cet homme est le père fondateur du bouddhisme zen au Japon...
Après avoir pratiqué la méditation, Bodhidharma décida de visiter les monastères Chinois, s’arrêtant ainsi dans celui de Shaolin. Après avoir enseigné la méditation dans ce temple, il enseigna également un style d’exercices axés sur les principes de combat. Déçu de l’engouement de ses disciples pour le combat, Bodhidharma s'en alla et laissa derrière lui, la naissance du kung-fu.
Le kung-fu de shaolin est donc le premier art martial qui unit le travail du corps et la méditation spirituelle. Toutefois, des faits historiques démontrent que la base technique des arts martiaux chinois existent depuis plsieurs siècles avant J-C. L’armée chinoise l’utilisait comme moyen de défense contre un opposant armé ou désarmé.
L'emblématique docteur Akiyama
Il est impossible de passer en revue l’histoire des arts martiaux nippon sans pour autant parler du docteur japonais Akiyama. Il permit la naissance des arts martiaux japonais que nous connaissons aujourd’hui. Tout commence lors de son excursion en Chine, où il fait une escale à Mandchourie et rencontre une secte religieuse.
Celle-ci pratiquait un entrainement basé sur le kung-fu, ce qui suscita l’admiration du docteur qui avait été autorisé à regarder. Malheureusement, il n’avait pas eu la chance de pratiquer cet art pendant son séjour en Chine. Il rentra ensuite au Japon afin de montrer à sa famille, les techniques qu’il avait vu...
Il resta ensuite à l’extérieur et observa les branches d'un arbre fléchir sous la masse neigeuse. Après avoir vu la souplesse dont faisait preuve cet arbre, Akiyama décida de créer un art martial suivant ce principe. Toutefois, ce n'est qu'une légende et l’histoire accorde la naissance des techniques de l'art martial japonais, aux samouraïs.
Le sumo, un sport national et sacré pour l’archipel japonais
Le sumo est le sport emblématique du pays au soleil levant, datant depuis près de 1500 ans. C'est une lutte traditionnelle qui met en avant des rites et des gestes religieux. Analysons donc ce sport d’origine shintoïste.
L’origine de cette lutte ancestrale
hinomaru-sumo
Il existe un livre qui retrace les grands mythes japonais, ainsi que la formation des îles qui constitue l’archipel nippon. Cet ouvrage intitulé « chroniques des faits anciens » (kojiki), parle pour la première fois de la lutte des sumos, en 712.
Les combats de sumo s'associaient avec la danse, le théâtre où encore les prières que le peuple dédiait aux dieux. C’était donc une sorte de coutume religieuse qui louait les divinités afin d’avoir une bonne récolte. L’introduction du sumo dans la cour impériale se fait à l’époque Nara (8ème siècle), et tout les coups étaient permis.
Des règles furent ensuite instaurées par ce même gouvernement. Pendant l’époque Kamakura, la lutte japonaise est pratiquée comme une technique militaire d’immobilisation. Pendant l’ère Edo, c'est un divertissement pour les personnes aisées. C'est à partir du 18ème siècle, que cette lutte ancestrale est considérée comme un sport national.
Les lutteurs de sumo : le rikishi
Le sumo est un sport professionnel dédié aux hommes, dont les lutteurs se nomment « rikishi ». Il n’y a pas catégorie de poids, cela peut varier entre 70 et 280 kg.
Un lutteur peut tomber sur un sumotori n'ayant pas le même gabarit que lui. Le poids moyen d’un rikishi est 150 kg. Cela permet une bonne cohésion entre la stabilité et la souplesse. Le lutteur japonais a un mode de vie réglementé au sein des écuries (une école de sumo où vit et s’entraine un rikishi).
De manière traditionnelle, le rikishi porte un mawashi (une bande de tissu entourant la taille et l’entrejambe) lors d'un combat. Ensuite, on lisse ses cheveux avec de l’huile. Cette coiffure japonaise est maintenu avec un chignon. Le sumo a garde ces cheveux longs durant toute sa carrière. Lorsqu'il prend sa retraite, on célèbre le danpatsu-shiki, cérémonie durant laquelle on coupe ses cheveux pour symboliser la fin de sa carrière.
Principe de cette lutte traditionnelle japonaise
seiko-sumo
L’arène se nomme “dohyō”. La surface est délimitée par un cercle en paille tissé. Les combattants sumo s'affrontent à l'intérieur, l’arbitre gyōji est vêtu d'un kimono japonais traditionnel. Les règles du combat sont simple, il faut pousser l’adversaire hors de la surface délimitée. Ou bien faire tomber l’adversaire au sol.
Avant chaque combat, les deux lutteurs doivent accomplir les rites suivants :
- Shiko : c'est le premier rituel japonais dont l'objectif principal est de chasser les esprits. Les deux lutteurs doivent lever leurs pieds très haut, avant de le frapper sur le sol
- Kiyome no shio : c'est le second rite. C'est un signe de purification. Une poignée de sel est lancée dans le cercle
- Chikara-mizu : c'est le troisième geste rituel. Les deux lutteurs doivent boire « l’eau de force », puis la recracher
Après l’accomplissement des trois gestes rituels, le gyōji donne le signal du combat en présentant la face de son éventail japonais. Après des regards meurtriers, les deux lutteurs doivent toucher le sol avec les deux mains, pour approuver l’affrontement. Le combat peut alors commencer, lorsque les deux guerriers foncent l'un vers l’autre, exécutant les 82 prises autorisées pour gagner.
Le père des arts martiaux japonais : le jujitsu traditionnel
Ju-jutsu, jujitsu, jiu-jitsu, tant de termes qui définissent cet art martial traditionnel du Japon. Prononcé littéralement « art de souplesse », il a été utilisé par les samouraïs à l’époque Edo. Le judo, l’aïkido, le jiu-jitsu brésilien, s'inspirent de cet art.
Le concept du jujitsu japonais
Il s'agit des techniques de combat utilisées par les samouraïs lorsque ceux-ci étaient désarmés en plein combat. Le yōshin-ryū est une ancienne école traditionnelle du Japon (koryū) qui transmettait le savoir du jujitsu. Le jujitsu est repartie en cinq sections de combat :
- Atemi : ce sont des coups sur des parties vitales avec le poing, le pied ou encore le tranchant de la main. Il est également utilisé en judo, en karaté et en aïkido. De manière fantaisiste, l'on raconte qu’il était utilisé pour perturber le Ki (énergie vitale)
- Nage-waza : il s'agit des techniques de projection. On l'utilise dans le judo et l’aïkido
- Kansetzu-waza : il s'agit des techniques de soumission. On l’appelle également « clé articulaire »
- Ne-waza : c'est un système de combat sur le sol, semblable au jiu-jitsu brésilien
- Shime-waza : c'est une technique d'étranglement utilisé pour soumettre un adversaire
L’origine du jujitsu japonais
Cet art de la souplesse, utilise des katas permettant d’éviter une attaque frontale, de canaliser la force adverse, etc. « Le doux maitrise le fort » est une expression dans laquelle on retrouve ce concept. Le jujitsu aurait fait son apparition il y a 1500 ans.
Les débuts du jujitsu correspond à l’époque Nara jusqu’à celle de Kamakura au cours duquel les bushis l'utilisaient. C’était des techniques de combat rapproché qui permettait l’affrontement face à des adversaires portant des armes et des armures. Toutefois, il est dit que la naissance jujitsu remonte à l'an 792, pendant l'apparition des samouraïs.
À cette période, l’empereur Kammu aurait fondé une école pour les soldats, le butokuden. Toutefois, la légende raconte qu'il a été conceptualisée par Akiyama après son voyage en Chine. Quoiqu'il en soit, le jiu-jitsu japonais a donné naissance à plusieurs arts martiaux moderne et populaire d’aujourd’hui.
Les différents arts martiaux de l’archipel nippon
Les arts martiaux occupent une place prépondérante dans les mœurs japonais. Il se distingue en trois principes : budo (voie de la guerre), bujutsu (technique de guerre) et bugei (art martial). Il existe deux types d’arts martiaux, ceux de l’époque moderne et ceux de l’époque ancienne.
Notre objectif n'est pas de te donner une liste complète des arts martiaux du Japon (il y en a des tonnes). Mais bien évidemment, de te transmettre une liste non-exhaustive des arts martiaux nippons et populaires.
Les arts martiaux japonais modernes
Dans cette liste, nous allons citer cinq arts martiaux récents. Il s’agit des plus pratiqués au monde et leur popularité ne cesse de croître. On peut les considérer comme les descendants des anciens arts martiaux japonais.
Le judo, la voie de la souplesse
Prise de judo O Uchi Gari
Cette discipline sportive japonaise est liée au jujitsu. Elle judo japonais permet de retourner la force d'un adversaire. C'est un art martial d'autodéfense pratiqué par les femmes, les hommes et même les enfants.
Il a été fondé en 1882 par maître Jigoro Kano, qui trouvait que le jujitsu traditionnel était trop dangereux. Ces techniques utilisées au sol, reposent sur le contrôle de la force adverse, sa soumission, ainsi que de sa projection. Ce n'est pas seulement un sport physique, c'est aussi un sport japonais qui travaille le mental.
On appelle un judoka, un personne qui pratique cet art japonais. Le judo se pratique toujours les pieds nus sur un tatami. Il faut porter un judogi. Le judo se pratique dans un dojo. Cette discipline a été intégrée aux jeux olympiques en 1964. À la taille d'un judoka, se trouve un obi de couleur différente qui représente son grade (dan) :
- Ceinture noire : elle va du 1er dan au 5ème dan. Elle est portée par le deshi (disciple) et le renshi (maîtrise extérieure)
- Ceinture blanche-rouge : elle va du 6ème dan au 9ème dan. Elle est portée par le kyoshi et le hanshi
- Ceinture rouge : c'est le 10ème dan, le niveau supérieur, celui d'un meijin qui est considéré comme un trésor vivant
- Ceinture large blanche : c’est le 12ème dan et elle appartient à Jigoro Kano. Elle a été mis sur pied en mémoire à ce maître du judo.
Le karatédo, la voie de la main libre
En 1409, le roi des îles Ryuku (actuel Okinawa), décide d’interdire l'usage des armes. Pour se protéger des brigands et sous l’influence chinoise, le karaté voit le jour. Le karatéka habile utilise ses pieds, ses mains, ses coudes etc., pour réaliser des techniques offensives et défensives.
Funakoshi Gichin est considéré comme le père du karaté moderne et le fondateur du shotokan-ryu, une école martiale en 1922. Divers styles de karaté existent, provenant d'autres écoles martiales de l’archipel :
- Wadō ryu est une école fondée par maître Hironori Ōtsuka. Elle apprend au karatéka, des techniques d'esquives
- Shitō ryu est une école fondée par Kenwa Mabuni. Elle apprend au karatéka, une série de kata basée sur des coups de poings souples et des coups de pieds
Cette discipline sportive a été introduite au jeux olympiques de Tokyo en 2020, pour la première fois. À la taille d'un karatéka, se trouve une ceinture de couleur qui représente son grade, mais elle diffère selon l’école. Généralement, elle se présente comme suit :
- Ceinture blanche (9 kyu) : c’est le plus bas grade d'un pratiquant de cet art martial
- Ceinture blanche et une barrette noire (8 kyu)
- Ceinture jaune (7 kyu) : c’est le deuxième grade atteint par un karatéka
- Ceinture orange (6 kyu) : c’est le troisième grade
- Ceinture verte (5 kyu) : c'est le quatrième grade
- Ceinture bleu (4 kyu) : c'est le cinquième grade
- Ceinture rouge : elle est utilisée pour la compétition
- Ceinture marron (3 kyu) : c'est le sixième grade
- Ceinture marron et une barrette noire (2 kyu)
- Ceinture marron et deux barrettes noires (1 kyu)
- Ceinture noire (1 dan) : c'est le septième grade, considéré comme supérieur
- Ceinture noire et une barrette jaune (2 dan)
- Ceinture noire et deux barrettes jaune (3 dan jusqu’à 10 dan)
L’aïkido, la voie de l’harmonie
C'est un art martial qui retourne la force d'un adversaire contre lui. Il n'est pas considéré comme un sport de combat, mais plutôt comme un art qui vise l’harmonie avec la nature. Il a été créé au Japon en 1920 par Morihei Ueshiba, puis reconnu officiellement en 1940.
C'est un art d'auto-défense où le pratiquant utilise ses mains pour annuler toute attaque contre lui. L’aïkido est un entrainement physique et mental. L’aïkido apprend à développer la maîtrise de soi.
Les pratiquants sont vêtus d'un aikidogi. C'est un vêtement japonais traditionnel porté lors de l’entrainement à l’aïkido. Sur le plan physique, cette discipline développe la souplesse, favorise la musculature et améliore l’endurance. Sur le plan mental, il améliore les capacités de concentration et de maîtrise de soi, ainsi que la confiance en soi.
L’iaïdo, l'art de dégainer le sabre
C'est un art martial japonais qui se focalise sur l'usage du katana. Son principe consiste à dégainer, frapper d'un coup et rengainer avec un seul geste. C’est une discipline sportive qui prône le perfectionnisme des mouvements et l'usage du bouddhisme zen.
Nakayama Hakudo est celui qui a codifié l'iaïdo en 1930 qui se répand dans de nombreuses écoles traditionnelles. Pratiquer le iaïdo, c'est apprendre à réaliser des katas selon un scénario précis. On les regroupe en quatre catégories, notamment :
- Nukitsuke : dégainer
- Kiri Tsuke : effectuer la première coupe
- Chiburi : nettoyer le sabre
- Notō : remettre le sabre dans son fourreau
Chacun de ces katas doivent être en harmonie avec son utilisateur, propageant ces valeurs principales :
- Zanshin : il correspond à la vigilance, à la perception de son environnement
- Seme : il instaure un sentiment de menace, une capacité à pouvoir réagir instantanément
- Netsuko : il développe une perception visuelle large
- Kokoro : il représente le cœur
L'iaïdo est beaucoup plus un art, alors que le iai-jutsu est beaucoup plus axé sur le combat. Toutefois, aucune de ses disciplines n'est intégrée aux jeux olympiques.
Le kendo, la voie du sabre
C'est l’art martial le plus ancien et le plus populaire dans la catégorie des « arts martiaux modernes ». Le kendo est la métamorphose moderne du kenjutsu (‘art de tuer son adversaire par le sabre). Celle-ci propose désormais d’apprendre des techniques permettant de développer l'esprit.
Ce n'est pas seulement un art, c'est un également un sport de compétition qui est très populaire dans le monde. Cet art martial de la culture nippone se pratique avec un sabre en bois (bokken) ou en bambou (shinei). L’objectif de cette discipline est de renforcer la détermination et la force de caractère chez le pratiquant (sabreur).
Le légendaire Miyamoto Musashi est le fondateur de l’école à deux sabres. Les pratiquants du kendo sont appelés « kenshi » et la pratique se fait également, dans un dojo. Grâce au port des casques japonais, le kendo est également pratiqué par des enfants.
Les arts martiaux japonais traditionnels
Après avoir énuméré les arts martiaux de l’époque moderne, souhaites-tu en apprendre d'avantage sur les arts ? C'est autour des anciens arts martiaux japonais.
Le taijutsu, un art martial pour le combat rapproché
Lorsqu’on parle de « tai-jutsu », l'on pense directement à Rock Lee du manga Naruto. Sache que c'est exactement de cette façon que le taijutsu est représenté. Ce sont les techniques de combats du ninja japonais. C’est un art martial qui prônait le combat à main nues en temps de guerre, lorsqu'un ninja était désarmé.
Les premières traces écritres du Taijutsu proviennent du kojiki. Disparu en même temps que le mythe du ninja, il a été redécouvert par Nagao Kenmotsu au 18ème siècle. C’était un samouraï, et le fondateur de l’école Nagao-ryu.
On distingue deux courants d’idées du taijutsu :
- Le taijutsu moderne de l’Occident, qui a été mis sur pied par Daniel Dubois et Roland Hernaez
- Le taijutsu ancestral de l’archipel japonais, provenant des koryus (école japonaise traditionnelle)
L’ensemble des techniques de taijutsu se résume en deux catégories :
- Le dakentaijutsu : les techniques de blocage et de neutralisation des points vitaux d'un adversaire
- Le jutaijutsu : les techniques de soumission du taijutsu
Le ninjutsu, l'essence du vrai ninja japonais
Ninjutsu techniques secrètes
À l’époque du Japon féodal, la mission principale du ninja était d’obtenir des informations en usant la ruse et la tromperie. De ce fait, vivre était d'une importance capitale. Les ninjas shinobi préféraient fuir le combat. Le ninjutsu utilise des techniques d’esquive et de défense pour s’écarter de l'ennemi.
Masaaki Hatsumi est le dernier maître ninja et le fondateur du bujinkan-dojo. C'est une école qui perpétue la tradition du ninjutsu. Il est l’héritier du togakure-ryu (les 18 enseignements du ninjutsu). Selon Jinichi Kawakami (le dernier ninja vivant), l’art du ninjutsu est en train de disparaître à cause de l’urbanisation.
Même si l'art du ninjutsu est en déclin, sa légende continue de croître au travers des mangas populaire comme Naruto. Dans cet œuvre, le ninjutsu est perçu comme un art mystique, les ninjas sont dotés des pouvoirs magiques pour combattre. Et pourtant, la réalité voudrait que le ninjutsu soit une simple déclinaison des techniques suivantes :
- Le taijutsu qui est l’art du combat rapproché à main nue
- Le kenjutsu qui est l'art du maniement d’un ninjato (le sabre d’un ninja japonais)
- Le sojutsu qui est l'art de manier la lance
- Le shurikenjutsu qui est l’art de lancer des shurikens, à l’image de Sasuke et Itachi dans la série animé naturo etc.
Le yabusame, le rituel du tir à l'arc
Le yabusame est une coutume religieuse permettant de satisfaire les dieux shintoïste. Dans la tradition japonaise, l'archer japonais monte à cheval, descendre à grande vitesse une piste et décoche une flèche qui produit un bruit de sifflement à l’oreille.
Le yabusame n'est pas un sport, mais plutôt un concept religieux entouré de rituels antiques. Il sert de divertissement pendant des cérémonies officielles, comme la visite d'un chef d’État. Un exemple de démonstration du yabusame est lors de la visite officielle du président américain Georges Bush.
Pendant les périodes troubles du Japon, l'archer du yabusame était choisi parmi les meilleurs combattants. Il est vêtu d'un habit japonais blanc, symbole de la pureté divine.
Le kyudo
Le Kyudo est l'art japonais du tir à l'arc. Les arcs sont extrêmement longs et de forme asymétrique. Cette conception, vieille de plus de 2000 ans, a la particularité de donner énormément de force à l'art japonais. Il est très difficile à manier, c'est pourquoi cette pratique est considérée comme un sport exigeant puissance et maturité. Le kyudo n'est pas enseigné avant l'âge de 15 ans au Japon.
Le koryu
C'est une vaste catégorie d'arts martiaux japonais datant de l'ère Edo (et des époques antérieures), qui sont pour la plupart tombés en désuétude après l'ouverture du Japon à l'Occident. Les arts martiaux ont connu un sérieux déclin au Japon après la dissolution des samouraïs. À l'époque, les arts martiaux étaient considérés comme des reliques du passé, inutiles face aux techniques militaires occidentales. En effet, de nombreux arts martiaux anciens du Japon étaient axés sur la guerre féodale et étaient très différents des arts martiaux sportifs que l'on trouve aujourd'hui au Japon.
Ce qu'il faut retenir des arts martiaux japonais
Tout d’abord, les arts martiaux remontent à l’époque des samouraïs, mais certains mythes parlent de Bodhidharma comme son précurseur. Le sumo est un sport national qui fascine le monde entier, par sa cérémonie religieuse. Elle remonte à 1500 ans, tout comme le jujitsu qui est le père des arts martiaux moderne.
Certains arts martiaux japonais sont considérés comme un sport, tel que le judo, le karaté ou encore le kendo mais d'autres comme le yabusame est une discipline de tir à l'arc, sont associées à des coutumes japonaises ancestrales...
Les arts martiaux japonais moderne forgent à la fois le corps et l’esprit. En général, l'on dira que les arts martiaux japonais diffusent des valeurs d’éthique et des techniques martiales. Maitrise de soi ? Technique de self-défense ? Choisis ta voie et laisse toi guider par ton senseï.
Beaucoup de personnes confondent l'art martial japonais, chinois et occidental et j’espère que maintenant, tu ne feras plus cette erreur. Mais avant de filer dans un club d'art martial, que dirais-tu d’en apprendre plus sur la culture japonaise en regardant notre article dédié aux arts japonais ?
Très intéressant mais c’est dommage que vous ayez complètement occulté le Torinawa Jutsu ou Hojo Jutsu qui est un art martial employant une corde. Je vous invite à lire le livre de Fujita Seiko et compléter votre article.
Cordialement
Philippe
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